Un objectif, une squad

Bienvenue sur le blog de la squad IA !

C’est toujours un exercice difficile de démarrer le 1er article d’un blog, alors je vais faire simple et vous donner le ton tout de suite: nous sommes fans du Futur et nous voulons y participer !

Qui sommes-nous ?

Nous sommes: Reboot-Conseil , une société d’IT et d’ingénierie basée à Strasbourg, et le site que vous êtes en train de consulter en est une émanation très spéciale: la squad IA !

Nous sommes un groupe de cinq développeurs passionnés, chapeautés par notre CEO Yaniv Adjedj, et notre mission est de changer notre façon de travailler, d’apporter de la valeur à nos clients et à la communauté de l’IT en général, ainsi que d’animer une communauté autour de l’IA.

Qu’est-ce qu’une squad ?

Une Squad est une petite équipe pluridisciplinaire de 6 à 12 personnes qui travaillent sur un sujet choisi en toute autonomie et responsabilité avec des objectifs clairs et partagés. Cette Squad a choisi de se jeter pleinement dans l’aventure de l’Intelligence Artificielle car, plus que d’en parler et de l’utiliser, nous voulons aujourd’hui aller plus loin avec une équipe dédiée sur ce thème.

Pourquoi la squad ?

Cette année fut marquée par quantité d’innovations incroyables, qui constituent de fait un des changements de paradigme technologique les plus disruptifs de notre époque. Parmi les nombreux évènements de l’année:

  • Mars: Release de GPT-4, repoussant les limites du NLP​
  • Mars: Annonce du Multitask Unified Model par Google, une IA capable de comprendre et de générer du texte, des images, et même des vidéos en plusieurs langues​
  • Mars: Lancement de Google Bard, le concurrent gratuit, connecté, et constamment mis à jour de Chat-GPT​
  • Mai: Annonce par Microsoft de Windows Copilot, une IA intégrée au système d’exploitation​
  • Juin: Mise à jour de Stable Diffusion, qui produit des photos encore plus réalistes​
  • Août: Levée de fonds importante pour Hugging Face, la plateforme qui lead le déploiement de LLMs en open-source, avec parmi les investisseurs Google, Amazon, Nvidia, Qualcomm, etc. ​
  • Septembre: Release de IDEFICS, LLM open-source et multimodal​
  • Septembre: Microsoft dépose le brevet d’un « sac à dos intelligent » qui peut interagir avec son porteur avec des signaux haptiques

Et ce n’est que la portion congrue de tout ce qui s’est passé et de tout ce qui se déroule en ce moment même !

Chaque développeur chez Reboot a conscience de cette rapide accélération de l’innovation, et nous avons tous expérimenté chacun de notre côté avec les diverses API, librairies, modèles qui existent en open-source et sur le marché.

Certaines d’entre nous ont créé des plugins pour Chat-GPT, des classificateurs d’images, un chatbot pour notre base de connaissances interne, un outil pour résumer automatiquement les réunions, etc.

Nos idées fusent sans cesse et nous sommes arrivés à la conclusion suivante: il est temps de nous organiser pour saisir ce virage IA qui nous anime.

Que va-t-il se passer ensuite ?

Cette expérience est par définition nouvelle pour nous, nous vous tiendrons régulièrement au courant de nos avancées, de nos doutes, de nos approches, de nos succès et réussites, n’hésitez pas à participer à nos réflexions !

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Un petit robot aux couleurs de la France, l'air triste sur un quai de gare, regarde un train futuriste nommé "AI Express" s'éloigner. À bord, deux robots géants symbolisant les États-Unis et la Chine.

La France a-t-elle déjà perdu la bataille de l’IA ?

La France a-t-elle déjà perdu la bataille de l’IA ?
Les chiffres sont brutaux. En 10 ans, les États-Unis ont investi 335 milliards de dollars dans l’IA. La Chine suit. Et nous ? La France arrive en 8ème position.
Côté brevets, c’est encore plus violent : la Chine est passée de 10% à 70% des brevets mondiaux en IA entre 2010 et 2023. Les États-Unis ? De 40% à 14%.
Alors on abandonne ? Je ne crois pas.
Ce qui est certain, c’est que sur les couches fondamentales — les modèles massifs, les puces, les datacenters — la bataille est probablement perdue. Mais l’IA devient une commodité. Demain, la valeur ne sera plus dans le modèle lui-même, mais dans ce qu’on en fait : l’orchestration, l’intégration métier, l’expérience.
La France ne sera pas le « maître du monde » de l’IA. Mais elle peut être autre chose qu’un simple consommateur de technologies américaines et chinoises.
Il y a un espace entre dominer et disparaître. C’est dans cet espace que nous devons nous battre.

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